chapitre 1
8. ARTICLE | PRINCIPE
L’accessibilité vise à garantir la possibilité à toutes et à tous de prendre part de manière autonome à la vie culturelle. Elle concerne l’aménagement des espaces, les services et modalités d'accueil des publics, la localisation des lieux culturels, les conditions économiques et logistiques de la participation, ainsi que les stratégies de communication.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Intégrer l'accessibilité universelle dans les réflexions et planifications stratégiques des organismes culturels.
Ce qui peut vouloir dire :
- Mettre en place des plans d’actions annuels en termes d’accessibilité universelle avec un plan d’action, afin de répondre aux défis actuels (par exemple, éléments architecturaux inaccessibles, formation continue des équipes, accessibilité des plateformes web, etc.) et aux enjeux émergents (par exemple, nouveaux usages des espaces, besoins inattendus chez certains publics, etc).- Exemples de bonnes politiques d’accessibilité : BAnQ, Ville de Montréal- Recueil de bonnes pratiques de l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ)
- Offrir des services adaptés, par exemple des places réservées pour les personnes en fauteuil roulant, de l’aide à la mobilité, des systèmes de syntonisation pour personnes malentendantes, une documentation accessible en braille ou en langue des signes québécoise, un service par téléphone, et ainsi de suite.- Exemples de services adaptés : BAnQ, Place des Arts- Guide de l’OPHQ
- Mettre en place des moyens de rétroaction sur l’expérience des usagers et usagères, comme un service de plaintes réceptif et sensible aux enjeux, pour rester à l’écoute et permettre une adaptation en continu des services.
- S’engager explicitement à œuvrer à l’accessibilité universelle en collaboration avec les organisations portant cette question, et prendre position en tant qu’émissaire sur les questions d’accessibilité auprès des politicienNEs, des médias et des autres personnes en position de pouvoir vers une prise de conscience collective des enjeux.
- Développer et intégrer des outils pratiques pour favoriser des réponses adaptées de la part de l’institution (guide pratique d’accessibilité universelle, liste de vérification de l’accessibilité, fiche synthèse des informations pratiques, etc.)
ACCESSIBILITÉ AUX ESPACES
9. ARTICLE | PRINCIPE
L’accessibilité relève d’espaces qui garantissent la mobilité, le confort et l’autonomie des personnes (des publics, des artistes et du personnel). S’il n’y a pas de lieu idéal, il faut néanmoins œuvrer à leur amélioration continue et à la reconnaissance des barrières nommées par les personnes les rencontrant. À cette fin :
10.ARTICLE | APPROCHE
Des stratégies et mécanismes quant à l’adaptation, la formation et la sensibilisation doivent être mises en œuvre afin de s’assurer d’une gestion attentive et évolutive des enjeux d’accessibilité aux espaces.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Former et sensibiliser les équipes s’occupant de la conception et de la gestion des lieux culturels aux enjeux d’accessibilité.
Ce qui peut vouloir dire :
- Mettre des outils à disposition des équipes et des publics : fiches techniques, plan des lieux, documentations à l’attention des publics, information sur les adaptations de services, etc.
- Assurer une formation continue des équipes pour répondre aux besoins et aux défis rencontrés par certains publics au sein des milieux culturels, notamment en travaillant avec des organismes spécialisés (Société Logique, Alter-Go, Kéroul, etc.).
- Déployer des actions de sensibilisation auprès des équipes, telles des marches exploratoires avec des personnes vivant des freins liés à l’accessibilité ou des rencontres de médiation lorsque des plaintes sont déposées
La planification et l’intégration des normes d’accessibilité universelle doivent garantir à toutes et à tous un usage et une appréciation équivalents, notamment en termes de mobilité, d’architecture et d’expérience.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Réviser les normes existantes et intégrer des normes d’accessibilité universelle dans tous les projets d’aménagement
Ce qui peut vouloir dire :
- Intégrer des normes strictes d’accessibilité universelle au sein de tous les futurs projets d’infrastructures ou d’aménagements, afin de s’assurer d’une conception et de parcours sans obstacles au sein de l’organisation.
- Confier la responsabilité des questions d’accessibilité universelle à un membre de la direction, qui peut prévoir et assurer au sein de la gouvernance de l’organisation les financements et les adaptations nécessaires pour y répondre.
- Centraliser l’offre de services adaptés au sein de l’organisation, afin de constituer une équipe dédiée, outillée et formée qui en prend la charge.
L’aménagement des espaces et leur adaptabilité doivent offrir des lieux sécuritaires pour toutes et tous, un confort optimal et des moyens adaptés : cela concerne particulièrement les repères, la signalisation, le mobilier et l’ambiance (luminosité, volume sonore, qualité de l’air, température et propreté).
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Aménager les lieux culturels selon des normes d’accessibilité et de convivialité
Ce qui peut vouloir dire :
- Aménager une signalétique permettant de se retrouver facilement dans l’espace
bandes de guidages pour personnes aveugles ou malvoyantes, des cartes des lieux, des pictogrammes, ou des numéros de place clairement visibles dans les salles de spectacles.
- S’assurer d’une bonne luminosité à l’accueil et dans les salles, afin de permettre aux publics de s’installer, de prendre connaissance des documents proposés et de se familiariser avec les lieux.
- Installer des éléments de mobiliers variés et adaptés aux différents besoins (sièges modulables, rampes, ascenseurs, chaises, etc.)
- Proposer des espaces d’accueil adaptés où il est possible de s’installer et de s'asseoir, notamment pour les personnes âgées et à mobilité réduite
- Rendre disponibles des toilettes accessibles et non-genrées, qu’il est possible d’utiliser sans autorisation ou clé.
- Proposer des représentations décontractées où les horaires, la cadence de l’accueil, les effets sonores, les éclairages et les attentes sont revus pour rendre le spectacle accessible aux personnes vivant avec différentes conditions (douleurs chroniques, hypersensibilité, autisme, neuroatypie, différence intellectuelle, syndrome de Gilles de la Tourette, etc.) les rendant plus sensibles à ces éléments.
ACCESSIBILITÉ DE L'ACCUEIL
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Déployer une stratégie en continu de formation, de sensibilisation et de responsabilisation de l’organisation face aux réalités et aux besoins des publics
Ce qui peut vouloir dire :
- Mettre en place une politique contre le profilage social et racial, accompagnée de formations auprès des équipes d'accueil et de sécurité.
- Créer ou dédier un poste de responsable de l’accueil et de l’accessibilité au sein de l’institution et assigner un personnel dédié sur place pour recevoir et accompagner les personnes vivant avec des limitations fonctionnelles.
- S’assurer de protocoles explicites sur l'accueil et la sécurité, ainsi que d’une répartition des tâches claires, avec des postes responsable de la qualité de l’expérience d’accueil.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut :
Orienter et outiller les ressources humaines en vue de mettre en place une structure d'accueil humaine, disponible et sensibilisée aux enjeux d'accessibilité universelle
Ce qui peut vouloir dire :
- Mettre en place un code éthique clarifiant les valeurs et principes qui guident l’accueil de manière collaborative avec les équipesExemple de code éthique : BAnQ, Place des Arts
- Mettre en place des politiques anti-harcèlement, pour favoriser des relations de travail harmonieuses qui se reflètent dans l’accueil des publics et dans l’ambiance au sein de l’organisation.
- Proposer des formations adaptées au personnel d’accueil autour des besoins particuliers, des pratiques anti-oppressives (contre le racisme, le sexisme, le capacitisme, etc.) et des formes de communication non-violente Formations adaptées : Alter-Go, Kéroul, Société Logique
- Ajuster les critères et profils d’embauche du personnel pour favoriser des aptitudes répondant aux besoins des publics, en privilégiant l’ouverture d’esprit, l’empathie et la bienveillance.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Mettre en place des ressources d'accueil adaptées et informatives
Ce qui peut vouloir dire :
- Communiquer clairement et intuitivement les attentes envers les publics (applaudissements, silence, fermeture des téléphones, etc.) dans les notes de programmes, sur des affiches et/ou sur le web, afin d’éviter les malentendus provenant de règles implicites inconnues par certains membres du public.
- Utiliser un langage clair et accessible lors de l’accueil des personnes, en évitant le jargon technique ou spécialisé.
- Assurer une présence et une visibilité claire, légère et facilement identifiable du personnel, sans représenter les positions de force par des uniformes symboliquement intimidants.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Préparer les publics à la réception d'une expérience culturelle et artistique lors de l’accueil
Ce qui peut vouloir dire :
- Rendre disponible une documentation accessible concernant l’expérience culturelle (notes de programme, personnel disponible pour répondre aux questions, vidéos en langue des signes québécoise, etc.)
- Sensibiliser les publics au respect et à la tolérance face aux différentes formes d’appréciation, notamment en relation aux écarts par rapport au rituel classique ou aux formes d’expression non-traditionnelles de l’appréciation.
- Annoncer les mesures d’adaptation disponibles en amont (dans les communications, par des pictogrammes, etc.).
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Mettre en place des mécanismes d'apprentissage autour de l'expérience d'accueil
Ce qui peut vouloir dire :
- Recueillir des données sur l’expérience des publics dans une optique d’amélioration en continu de l'accueil, notamment à travers les outils numériques (site web, adresse courriel dédiée, coordonnées d’une personne contact en ligne, etc. ) et en contact direct (numéro de téléphone, personne disponible sur place, boîte à suggestion, etc.).
- Rendre accessible des membres de l’équipe d’accueil pouvant répondre aux besoins des publics ou pouvant les orienter.
- Offrir la possibilité de soumettre un retour d’expérience de manière anonyme si désirée, et recevoir ces retours de manière ouverte et en posture d’écoute.
Accessibilité SOCIOÉCONOMIQUE
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Développer des approches diversifiées de tarification favorisant une plus grande accessibilité de l’offre culturelle
Ce qui peut vouloir dire :
- Adhérer aux programmes d’accompagnement, comme la Carte d’accompagnement Loisir (CAL), permettant à une personne handicapée d’être accompagnée gratuitement par un accompagnateur ou une accompagnatrice, afin d’obtenir le soutien nécessaire à une participation digne et égalitaire.
- Instaurer des prix équitables et des forfaits adaptés selon les différents publics (par exemple: prix modulés pour les jeunes, les ainéEs ou les familles, mise en place de prix solidaires pour les gens à faible revenu, etc.)
- Intégrer au prix du billet tout service qui serait nécessaire (par exemple, le vestiaire, l’accès à la documentation, les audioguides, etc. )
- Proposer une offre gratuite et accessible permettant de découvrir et d’apprécier ces arts, par exemple, des invitations à des groupes communautaires, un programme permettant à des enfants issus de milieux défavorisés de participer, la présentation de classiques dans les parcs de quartier, des activités gratuites dans l’espace public, etc.
- Rendre disponibles les places invendues, à travers des « billets de dernière minute », proposés soit à prix réduits à des personnes à faible revenu, soit gratuitement à des organismes communautaires.
- Établir une tarification des salles offrant une plus grande gamme de prix, notamment davantage de places à tarifs réduits - Exemple de retarification de salle : Opéra de Montréal
- Mobiliser des stratégies philanthropiques variées afin de récolter les ressources nécessaires permettant la mise en place de programmes d’accessibilité gratuits ou à faibles coûts : levée de fonds, mise en place de fondation interne dédiée, travail d’influence, etc.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Synchroniser les organisations culturelles aux rythmes de différents publics.
Ce qui peut vouloir dire :
- Proposer des heures d’ouverture en journée, en soirée et les fins de semaine pour les institutions qui offrent des services en continu (par exemple les musées, les galeries d’arts, les maisons de la culture, etc.), afin de permettre un accès élargi pour tous et toutes, notamment les familles.
- Offrir différents créneaux horaires pour les évènements ponctuels de la programmation, correspondant à différents types d’horaires (9 à 5, travail de soir, travail le weekend, etc.)
- Développer des alliances avec des entreprises privées afin de développer le soutien des employeurs dans la participation à la vie culturelle, par exemple en valorisant la fréquentation des arts comme favorisant la cohésion d’équipe.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Développer des collaborations avec les milieux communautaires pour explorer comment rendre l'offre culturelle plus accessible
Ce qui peut vouloir dire :
- Offrir des services adaptés à la carte et dont l’offre répond à des besoins spécifiques, est communiquée de manière claire et adaptée et est développée en collaboration avec des groupes communautaires directement concernés.
- Mettre à la disposition de groupes sociaux vivant la pauvreté un pourcentage des billets disponibles via des organismes ciblés distribuant les billets et pouvant les utiliser comme des outils d’intervention.
- Établir un système d’invitation auprès d’organismes éducatifs et communautaires, afin que les expériences culturelles servent d’opportunités éducatives, et en effectuant une rotation entre les organismes invités pour que le plus grand nombre puisse en profiter.
- Créer une interface commune (guichet électronique, réseaux socioprofessionnels, espaces de concertation, etc.) entre les institutions culturelles et les organismes communautaires afin de mieux répondre aux besoins des uns et des autres.
ACCESSIBILITÉ GÉOGRAPHIE
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Proposer et promouvoir une programmation culturelle locale et adaptée, établie dans une relation de proximité avec les milieux de vie et les lieux de culture, par exemple dans les arrondissements et quartiers.
Ce qui peut vouloir dire :
- Déplacer la programmation artistique vers les gens, en proposant des événements tenus localement au sein des milieux de vie, en périphérie des quartiers où se concentre déjà l’offre culturelle.
- Expérimenter des projets artistiques mobiles, par exemple, un théâtre itinérant dans les parcs, une bibliothèque sur roues, une exposition tournante, etc.
- Réaliser des tournées dans les arrondissements et régions moins desservies par l’offre culturelle, de manière récurrente ou occasionnelle, afin de rendre accessible cette offre à un public géographiquement plus éloigné.
- Développer un réseau partenarial de relais régionaux, incluant par exemple des salles de spectacle en région ou des centres locaux d’art ou d’archives, pouvant servir de lieux de diffusion complémentaires.
- Soutenir et collaborer avec les salles indépendantes et accessibles déjà présentes dans les milieux de vie, notamment en développant des collaborations avec ces lieux et les réseaux dont ils font partie dans l’objectif de renforcer et de décentraliser la production et la diffusion de la culture sur le territoire.
- Développer des campagnes de promotion en dehors des quartiers ou des régions principalement habitées par les publics traditionnels de l’organisation.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Offrir des services à distance ou en format numérique en s’assurant de simplifier au maximum l’utilisation de ces services (achat de billet, demandes d’information, etc.)
Ce qui peut vouloir dire :
- S'assurer de répondre aux exigences d' accessibilité Web sur son site web et sur ses services numériques.
- Produire et rendre disponible en ligne sous des formats numériques accessibles des informations essentielles relatives à l’organisation : présentation de l’organisation, programmation, description des services, matériel éducatif ou promotionnel, etc.
- Offrir la possibilité de contacter l’organisation culturelle par téléphone, et non uniquement par internet, notamment pour l’achat de billets, les demandes d’information et le service à clientèle.
- Développer une offre culturelle disponible à distance, incluant par exemple des spectacles diffusés sur des chaînes de télévision ou des possibilités d’emprunt de documents par la poste.
- Sonder les publics sur leurs besoins et leurs intérêts à travers des plateformes web.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Améliorer l’accès au transport pour assurer un accès égalitaire et équitable aux organisations culturelles.
Ce qui peut vouloir dire :
- Mettre en place une logistique adaptée aux défis du transport, incluant, par exemple, du personnel dédié responsable, une signalisation claire, un horaire de début et de fin des évènements pour faciliter la coordination, etc.
- Mettre à jour de manière régulière les informations relatives aux transports disponibles sur le site web.
- Offrir des formations aux équipes et de l’information aux publics à propos du transport adapté, et maintenir une veille pour demeurer à l’écoute des besoins à ce propos et pour effectuer les adaptations nécessaires à l’usage de ces transports.
- Promouvoir l’accès et l’usage des transports en commun, par exemple en établissant des collaborations ou des ententes de partenariats avec les services de transport en commun, de transport adapté ou de transport scolaire, afin de soutenir l’accès aux organisations et de faciliter les déplacements de leurs usagers et usagères.
- Centraliser et systématiser l’espace dédié à l’accueil des transports adaptés et uniformiser les pratiques y étant reliées, incluant un lieu d’attente avec vue sur le débarcadère et une signalisation claire.
Accessibilité des communications
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Communiquer l’information de manière universellement accessible.
Ce qui peut vouloir dire :
- Proposer des outils de communication en médias adaptés ou substituts , par exemple en braille, avec des gros caractères ou à travers des vidéos avec description narrative.
- Mobiliser des approches de communication adaptées , notamment aux personnes sourdes ou malentendantes (sous-titres, système de syntonisation, vidéos avec interprétation en langue des signes québécoise , etc) et aux personnes aveugles ou malvoyantes (vidéo avec audiodescription, documents disponibles en brailles ou adaptés à des logiciels de synthèse vocale, etc.)
- Offrir des services en langue des signes québécoise, notamment l’interprétation sur demande lors des événements et en favorisant l’embauche de personnes qui sont locutrices de cette langue au sein des ressources humaines.
- Utiliser un langage simple et accessible dans les communications, axé sur le respect et la politesse, tout en évitant un langage uniquement accessible aux initiéEs
- Mettre en place une politique d’écriture inclusive , favorisant les formulations épicènes (neutres au niveau du genre) et intégrant la féminisation dans les communications de l’organisation.
- Utiliser des pictogrammes et d’autres supports visuels pour communiquer de manière plus intuitive et universelle, au-delà des fossés linguistiques.
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Documenter, mettre en valeur et diffuser les bonnes pratiques et les bons coups en matière d'accessibilité dans le milieu culturel.
Ce qui peut vouloir dire :
- S'assurer que les informations essentielles sont disponibles dans une pluralité de langues, dont par exemple, en langue des signes québécoise, en langage simplifié, en langues autochtones, en français, en anglais et dans d’autres langues adaptées aux publics de l’organisation.
- Préparer un guide du visiteur présentant l’organisation de manière simple et intuitive, et comprenant des informations relatives à l’itinéraire, à l’horaire, aux modes de paiement acceptés, au code vestimentaire, aux transports disponibles, et à toute autre information pertinente, qui serait disponible sur le site web et qui permet d’appréhender l’expérience pas-à-pas. Exemple de guide développé pour le projet
- S’assurer de l’accessibilité des services numériques et des documents, en œuvrant de manière continue à une accessibilité du Web toujours élargie (révision des chartes graphiques selon des critères d’accessibilité, site Web ergonomique en langage simplifié, caractère lisible, référencement diversifié, etc.)
- Développer une liste de vérification pour s’assurer de l’accessibilité des communications et des évènements, pouvant servir d’aide mémoire pour les équipes. Exemple de liste de vérification développée par le Centre des Organismes communautaires
Pour mettre en oeuvre cet article, il faut : Préparer adéquatement le public à l'expérience culturelle, avant même l’arrivée sur les lieux.
Ce qui peut vouloir dire :
- Instaurer un système d’ avertissements lié aux contenus sensibles (stroboscopes, violences, coup de feu, etc.), communiqué en amont du spectacle et lors de l’achat du billet, dont les avertissements sont partagés sur internet et sur place.
- Communiquer en amont le nombre de décibels maximum (volume sonore) et la présence d’effets visuels sensibles.
- Communiquer clairement les renseignements sur l’accessibilité des lieux en amont, et les heures de début et de fin.
- Communiquer les attentes de l’institution envers le public, en amont et sur les lieux, en informant par exemple sur le code de conduite attendu et les raisons d’être de ceux-ci (applaudissements, possibilité de bouger, gestion des retards, etc.)